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le blog http://krotchka.wordpress.com :
L’ambiguïté
en annexant les contraires embarrasse les limites, et finit par les
ronger. Son pouvoir de fascination tient à qu’elle complique les
rapports simples. Si accueillante qu’elle paraisse, elle n’est
jamais neutre mais délusoire, riche, entière, mais sans prise, ne
s’ouvrant pas tant elle-même que résumant sa complexité en une
surface miroitante. N’ayant ni forme ni état ni genre définis, ni
même tout
cela à la fois,
l’ambiguïté divise, dérange, tend à faire le vide en elle et
autour. Comble de confusion, en ce tout
à la fois qu’elle
désavoue aussi, il n’y a pas plus d’harmonie que de projet,
c’est désespoir de son propre devenir. Souvent réduite aux
crispations qu’elle génère, résistance passive décrite et
décriée de l’extérieur, il faut presque en faire l’expérience
pour entendre ce qu’elle a à dire. Ou plutôt : en prendre
conscience, l’adopter comme regard sur soi.
A propos du film Tomboy de
Céline Sciamma.
Mais
j'ai une envie (imprécise) de trouver une correspondance de cette
proposition sur l'ambiguïté avec l'écriture. J'en reste là pour
l'instant. Une piste...
Tomboy : beaucoup aimé ce film (bien que vranzais)
RépondreSupprimerla chtiote nenette qui voudrait être un chtiot couillu .
nulle ambiguité : elle voulait jouer au foot plutot qu'à la poupée (l'été ça se comprend très bien , non ?)
quant au rapport avec l'écriture (ou la "correspondance" ) : fausse piste . Tu peux écrire un poème-foot ou un poème-poupée indépendamment de ton "genre" (comme on est sensé dire désormais)
le top c'est d'écrire des poèmes où des poupées jouent au foot et des footballeurs à la poupée !